A quarante ans... <bgsound src="zik/quialedroit.mid" loop= "infinite">


Alors triste à mourir, j'ai déconnecté.
J'ai fermé mon ordinateur.
J'ai attrapé une veste sans la voir...
J'ai mis la laisse à mon petit chien
qui m'a regardé inquiet et étonné.

Je suis sortie pour respirer...
Me rafraîchir les idées.
Dans cette tête tout s'emmêle.

Je sens à peine la pluie mon amie me caresser le visage.
J'ai quinze ans, je n'ai plus mon âge, ce n'est pas sage.

Cette pluie qui tombe de ce ciel noircit par la nuit,
Mais aussi par des nuages sans forme, des nuages à l'infinie
Qui empêchent les étoiles et la lune de scintiller.
Le ciel est trop triste lui aussi!
Sans lueur pour l'éclairer...

Comme mon état d'esprit cette nuit.
Comme mon âme qui dérive.
L'étincelle d'espoir est absente, elle s'est enfuie!
Trop de silence ce soir sur ma rive.

Cela m'effraie un peu, car d'habitude,
Je vois les choses d'une autre façon
Mais pas cette fois!
Je n'en ai pas ou plus le courage.
Peut-être qu'arrivés à un certain moment de sa vie,
On est las de tous ces tracas?

Je marche au hasard dans cette ville qui n'est pas mienne,
Je réfléchis et je frissonne...

Les larmes ont cessées de m'ennuyer.
Le vent est frais pour un mois de juin, où est l'été?
Ou bientôt l'été! Encore un été!

Ce silence dans la rue m'impressionne,
Alors je ne veux plus réfléchir,
Je marche, en fait, je suis mon chien là où il veut aller.
Il m'entraîne derrière chez moi près de la Marne,
Une pensée m'effleure...

Comme la nature est moche elle aussi cette nuit!
Pas une seule ombre sur ce goudron noir aussi.
Les arbres sont secoués de sanglots monotones,
On dirait l'approche de l'hiver, la fin de l'automne.

Le moteur d'une voiture me fait sursauter.
Je rebrousse chemin, les minutes, les heures peut être ont passées.

Je rentre chez moi, comme un robot,
Je ferme les portes.
Je me sens mieux...
J'ai décidé de vivre au jour le jour.
J'accepte le bonheur même s'il n'est pas éternel.

Je l'aime au-delà de ce que je devrais, trop de passion... Peut-être, il fuit, il en a peur!
Mais c'est comme ça, je n'y peux rien.
je ne sais pas masquer mes sentiments.

Pourtant, la dure réalité persiste et demeure.
A quarante-ans, on a plus le coeur insouciant
De nos vingt ans.
Le vécu est tout près, les blessures encore ouvertes.
Elles cicatrisent avec le temps!
Mais elles ne guérissent jamais.

Tout de même je me suis posée cette question?
Qui a le droit? Qui a le droit!!!
De faire de la peine à une femme
Dont l'âme est encore celle d'une enfant?
Les premières phrases de cette chanson
Résonnent encore dans mon coeur!

Il faut grandir petite fleur!!!


Fleurbleue-Yolande

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